Quatrième de couverture :

« La maison des Belettes est une cabane discrète accrochée au coteau, un mirador perché à la frontière entre le monde des hommes et celui de la Nature. Une tour de guet, avec vue sur l’impasse au fond de laquelle notre civilisation à bout de souffle tourne en rond désespérément, mais aussi un observatoire sur une Nature sauvage à la sagesse originelle, qui connaît peut-être une issue. »

Lorsqu’elle s’installe dans la maison des Belettes, cette jeune femme moderne, en recherche d’un petit coin de nature proche de la ville, n’imagine pas encore le chemin sur lequel elle s’engage. Loin de répondre seulement à ses besoins, la maison des Belettes va bousculer ses convictions et la conduire à s’interroger sur notre rapport à la nature sauvage. La place que nous y occupons est-elle finalement celle que nous imaginions ?

Au travers d’un véritable manifeste, tout à la fois récit intimiste et poétique, Nathalie Fougeras – artiste peintre, auteur, botaniste et naturaliste passionnée – pose sur notre monde un regard bienveillant d’une lucidité sans concession. Un point de vue inédit sur ce que l’on appelle, de manière un peu trop commode, l’écologie.

Quatrième de couverture :

« Parce que les jours heureux ne reviendront pas et que nos lendemains resteront à tout jamais imprévisibles, autant s’envoler sans plus attendre jusqu’au sommet de la canopée. (…) Là-haut, aucun reflet trompeur ni aucun cri de haine n’obscurcira jamais l’atmosphère. On y goûte à la morsure du soleil comme à une caresse, quitte à brûler vif, quitte à devenir aveugle et sourd au monde des hommes qui gît tout en bas. (…) Un pays où le temps suspendu à la chanson du vent souffle une brise immobile sur un panorama prodigieux, un rivage aux eaux paisibles, une île miraculeuse pour les innocents et les cœurs brisés. »

Au-delà du fracas de nos existences et de l’agitation de nos vies, au-delà des blessures de nos histoires personnelles, il existe un lieu que nous pouvons rejoindre, un lieu où retrouver notre sérénité, enfin débarrassés de toutes ces vicissitudes qui nous empêchent de goûter au bonheur.

Pour le trouver, il suffit de suivre la route du chat dont les silences nous guident au travers de nos perturbations existentielles. En vingt poèmes en prose d’une beauté à couper le souffle, les doutes, la peur, les faux-semblants, le vide, les regrets font place à l’espoir, l’amour, le rêve, la liberté, la lumière.